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Immanent

Projet financé par MEDE (DRI)

Partenaires : ESIEE, IGN, LNE, CSTB, ENPC, IFSTTAR.

Au service du développement durable, le projet IMMANENT visait à développer les méthodes et outils nécessaires à la connaissance fine, à chaque instant, des grandeurs physiques qui régissent, au niveau de la ville, la qualité de l'environnement et la performance énergétique du bâti.
Les enjeux environnementaux liés à l'urbanisation de nos sociétés modernes poussent à la maîtrise des paramètres environnementaux qui conditionnent la qualité de vie en milieu urbain ainsi que les paramètres qui affectent le bilan énergétique des bâtiments. Le développement durable implique une meilleure préservation du patrimoine bâti et des réseaux, y compris contre les conséquences du changement climatique annoncé.
Concourraient à ces objectifs les capteurs et le traitement de l'information largement disséminés dans l'espace urbain, permettant ainsi de maîtriser la physique de la Ville.

Sous l'impulsion et grâce au financement du Pôle scientifique et technique Paris-Est, le projet IMMANENT se proposait de fédérer l'ensemble des partenaires du PST Paris-Est autour d'une thématique transversale susceptible de les rassembler. Se sont trouvés réunis des spécialistes de la mesure, de la métrologie, de l'assimilation, de l'estimation, de la propagation d'ondes, du traitement de signal, de l'électronique. Toute la chaîne des compétences y compris d'ordre pratique a permis la production de connaissances et d'outils dont on sera en principe à même de montrer la pertinence sur le terrain.

Le projet IMMANENT s'est décompose en deux sujets : la qualité de l'air en ville (sujet AIR) et l'évaluation de la performance énergétique des bâtiments (sujet BAT). Il à débouché sur deux démonstrateurs emblématiques de ce dont la ville de demain pourrait tirer parti : tout d'abord, un réseau de capteurs sans fils et un code de calcul dédié à l'assimilation de données fondée sur des modèles numériques se sont vus associés pour détecter et localiser rapidement des sources de pollution en ville. Ensuite, le bâtiment expérimental MARIA du CSTB démontrant la pertinence d'une alliance des capteurs et de la modélisation inverse pour évaluer de façon quantitative et rapide les transferts énergétiques au sein d'un bâtiment, en vue notamment de mieux comprendre comment rénover mais aussi mieux piloter les futurs bâtiments intelligents.

A cette fin, les équipes du projet ont tenté de donner des réponses aux questions scientifiques et techniques liées à l'adaptation des techniques de modélisation inverse et à leur représentation (ENPC, IFSTTAR) notamment pour séparer les pertes de chaleur liées à l'usage des bâtiments des pertes liées à l'enveloppe, la conception d'un microcapteur pour la qualité de l'air (ESIEE,IFSTTAR) et sa qualification métrologique (LNE), la conception et la réalisation d'un réseau autonome et communicant de boîtiers de mesure accueillant les nouveaux microcapteurs (IGN, ESIEE, IFSTTAR).

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